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« La formation continue contribue à notre bonheur et à notre humanité »

À événement exceptionnel, invitée exceptionnelle.


L’Université de l’Ontario français a accueilli la toute première édition des journées d’étude de l’ACDEAULF (Association canadienne d’éducation des adultes des universités de langue française) en Ontario. Un lieu symbolique, engagé envers l’apprentissage tout au long de la vie, et parfaitement en phase avec les ambitions de cette réflexion collective sur la formation continue. 

Pour marquer l’occasion, les organisateurs ont invité la lieutenante-gouverneure de la province, l’honorable Edith Dumont. Forte de 32 années d’expérience dans le système éducatif, la représentante de la Couronne a répondu favorablement à l’invitation. Soufiane Chakkouche, journaliste à l-Express l’a rencontrée en marge de l’événement.

S.C : Pourquoi avez-vous tenu à être ici aujourd’hui ?

Honorable Edith Dumont : J’ai tenu à venir parce que la formation tout au long de la vie est pour moi un concept fondamental pour être heureux. Certes, il y a des cadres plus formels pour ce faire, comme le collège, l’université ou l’école secondaire, mais, tout au cours de notre vie, on doit consacrer du temps à continuer d’apprendre, que ce soit pour le travail ou tout simplement parce qu’on a envie d’apprendre. Je pense que la formation continue contribue à notre bonheur et à notre humanité. Alors, parler de formation continue et d’éducation des adultes, pour moi c’était tout naturel de venir rencontrer les gens et avoir des conversations avec eux. 

S.C : Au regard de votre longue et brillante carrière dans le système éducatif, pensez-vous que les universités ont encore une place et une légitimité à offrir de la formation continue aujourd’hui ? 

Honorable Edith Dumont : Oui ! Parce que le mécanisme de la formation continue en milieu universitaire est le mécanisme le plus agile, le plus flexible, ce qui permet à l’université de constamment réagir aux besoins de la communauté ou de l’individu en matière de formation continue. Alors, cette dernière est la main tendue des universités au grand public, qui a des besoins ponctuels et constants. 

S.C : Quel sera, selon vous, l’avenir de la formation continue en prenant notamment en considération la place de plus en plus prépondérante de l’intelligence artificielle dans notre société ?

Honorable Edith Dumont : Je ne suis pas une spécialiste de l’IA, mais je pense que celle-ci va probablement permettre de modéliser des cheminements d’apprentissage un peu plus taillés sur mesure soit pour les entreprises, soit pour les personnes désireuses de se former d’un point de vue personnel. Je crois que cela va donner des informations pertinentes qui vont rendre encore plus pertinente la formation continue tout au long de la vie. 

SC : Vous avez dit durant votre discours inaugural qu’il existe un déficit flagrant de données en Ontario concernant la formation continue. Certes, vous avez un devoir de réserve par rapport aux questions politiques, mais pourriez-vous nous dire pourquoi ce manque existe, alors que les données sont très importantes dans ce domaine, comme vous l’avez si bien souligné ?  

Honorable Edith Dumont : Je ne sais pas jusqu’à quel point la formation continue intègre elle-même des pratiques de recherche continues par rapport à ces succès et aux défis à relever. Les données ne sont pas si nombreuses, et elles sont éparpillées. Peut-être justement que l’IA, justement, va nous permettre de les rassembler pour de meilleurs résultats. 

S.C : Qu’est-ce que vous conseillez aux universités francophones du Canada afin de faire rayonner ensemble la langue de Molière ?

Honorable Edith Dumont : De continuer à parler français, de continuer à faire de la recherche et à publier en français. Nous avons la responsabilité de faire rayonner une langue officielle du pays. Des journées comme celle d’aujourd’hui qui rassemblent la francophonie en milieu minoritaire sont de très bonnes initiatives pour cela. Cette journée est déjà un geste symboliquement fort qui nous rappelle l’importance de la francophonie au Canada et à l’international. Je leur conseille également de créer des événements pour réseauter et se connecter, des événements où on est ensemble pour collaborer et parler académie et recherches scientifiques en français. 

Succès de la première Foire de l’emploi étudiant à l’Université de l’Ontario français

Toronto, le 28 mars 2025 – L’Université de l’Ontario français (UOF) a organisé sa toute première Foire de l’emploi étudiant, un événement qui a permis aux étudiantes et étudiants, de la première à la quatrième année, d’explorer diverses opportunités professionnelles.
Organisée par le Centre de carrière du service de l’Expérience étudiante de l’UOF, la Foire a offert aux participantes et participants l’occasion de rencontrer des recruteuses et recruteurs venus de divers secteurs d’activité, de découvrir des offres d’emploi à temps plein, à temps partiel ainsi que des opportunités d’emplois d’été. En plus des rencontres avec des employeurs, les étudiantes et étudiants ont pu bénéficier de simulations d’entretiens d’embauche pour mieux se préparer aux exigences du marché du travail.

« La Foire d'emploi étudiant a été une expérience très enrichissante. J’ai eu l’opportunité de rencontrer des recruteurs, de découvrir de nombreuses opportunités et même d’avoir des discussions prometteuses. Je repars avec plein de contacts et je suis convaincu que cela a aussi été une belle expérience pour mes collègues étudiantes et étudiants. Je suis reconnaissant envers mon université d’avoir organisé une telle journée, ainsi qu’envers tous les membres de la communauté prêts à nous offrir une chance », a confié Espoir Masiala, étudiant de 2e année et président de l’Association étudiante de l’UOF.

« Cet événement constitue une étape importante dans la jeune histoire de l’UOF. Par des initiatives comme celle-ci, nous tenons notre promesse d’engagement à soutenir l’insertion professionnelle de nos étudiantes et étudiants. Aujourd’hui, nous envoyons aussi un message fort : de grandes collaborations sont nécessaires pour faire aboutir de tels projets. Nos partenaires, qui jouent un rôle clé dans le succès de nos étudiantes et étudiants, méritent toute notre reconnaissance. Sans eux, nous ne serions pas là où nous en sommes aujourd’hui », a déclaré Normand Labrie, recteur et vice-chancelier de l'UOF.

Alors que la session universitaire tire à sa fin, l'UOF se prépare à vivre une étape charnière de son histoire. La première cohorte de diplômées et diplômés de ses programmes de baccalauréat s'apprête à franchir un cap majeur, le 12 juin prochain, alors qu’elles et ils recevront fièrement leur diplôme.
Suivez nous sur notre chemin vers la remise des diplômes sur les médias sociaux de l’UOF et sur uontario.ca!

À propos de l’Université de l’Ontario français

L’Université de l’Ontario français (UOF) se démarque par ses domaines d’expertise en administration, éducation, et sciences sociales et humaines, répondant ainsi aux défis actuels de notre société. Grâce à ses programmes courts, ses certificats et ses baccalauréats, l’UOF forme des leaders responsables, engagés dans la protection de l’environnement, le respect des droits de la personne, et l’innovation numérique. Située au centre-ville de Toronto, l’Université propose une formation à la fois théorique et pratique enrichie par des expériences professionnelles qui ouvrent les portes des entreprises en quête de personnes bilingues et qualifiées.