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En Vitrine UOF/Le Labo - Morphogenesis I, Tania Love

Le Carrefour des savoirs et de l'innovation et le Pôle Études et recherche en Cultures numériques de l’Université de l’Ontario français sont ravis de vous convier au premier vernissage de la deuxième édition du projet en Vitrine en partenariat avec Le Labo, centre d'arts médiatiques francophone de Toronto. Ce deuxième volet, intitulé Résistances silencieuses et commissarié par Mathilde Rousseau, nous invite à découvrir deux projets artistiques portant sur l'intime et invitant à la douceur, au ralentissement et au soin.

Le 7 novembre 2024 à 18h00 au Campus de l’UOF (9 Lower Jarvis Street, Toronto, ON, M5E 0C3), venez apprécier l'univers délicat, tactile et contemplatif de Tania Love et partagez avec nous un moment d'échange artistique et culturel. Vous aurez également l'opportunité de découvrir le projet de médiation numérique réalisé par l'étudiante Stéphanie Salgo, centré sur l'œuvre de Tania. Nous comptons sur votre présence pour faire de cet événement un succès mémorable.

Cette exposition, présentée par l’Université de l’Ontario français et Le Labo, se tiendra à l’entrée du campus du 7 novembre au 11 décembre 2024 inclus.

Au plaisir de vous y retrouver!

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L'artiste:

Tania Love Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre est une artiste visuelle qui travaille et vit à Toronto. Son œuvre s’inspire de la relation avec le lieu dans lequel se déploient ses œuvres, et d’une connexion avec la nature. Elle privilégie le processus, la lenteur et la sensorialité, tout en employant une gamme de matériaux naturels. Elle a bénéficié de nombreuses bourses et résidences, en a exposé au Canada et à l’étranger.

La commissaire:

Mathilde Rousseau est une travailleuse culturelle et commissaire émergente basée à Toronto. Elle a étudié l'histoire de l'art à l'École du Louvre à Paris, puis la médiation culturelle. À travers son travail, elle s'engage à promouvoir l'inclusion de tous les publics et à lutter contre l'élitisme dans le domaine de l'art. Elle explore également de nouvelles voies de résistance face aux dérives de nos sociétés post-modernes, aux systèmes oppressifs et écocides, en plaidant pour le ralentissement, la douceur et le soin.

Pour en savoir plus sur le projet global:

La vitrine est traditionnellement un dispositif conçu pour protéger, préserver et mettre en valeur des objets précieux, qu'il s'agisse d'œuvres d'art, d'artefacts anciens ou de bijoux rares. À travers le projet artistique Résistances silencieuses, la vitrine du Labo, installée au rez-de-chaussée de l’Université de l'Ontario français, vise à étendre cette fonction à une notion impalpable: l'intime.

Comment prendre soin de nos espaces intimes? Comment les réenchanter?

Face à un monde toujours plus hostile, face à des sociétés où la violence, la croissance et l'appropriation dictent les règles, une résistance liée à la douceur, la lenteur et la sobriété est ici proposée. Il s'agit de renverser les perspectives dominantes en mettant en avant le soin et la délicatesse, souvent associés au féminin et méprisés dans une société patriarcale qui valorise la force et la domination, afin de les revendiquer comme des valeurs universelles.

La vitrine devient ainsi un écrin protecteur et réconfortant permettant de dévoiler deux projets hautement intimes, deux voix de femmes, qui nous susurrent à l'oreille des récits corporels et spirituels empreints d'une grande sensibilité: Morphogenesis I de Tania Love et L'Épingle filante de Noémie Roy.

En partenariat avec le Pôle d’études et de recherche en cultures numériques et le Carrefour des savoirs et de l’innovation de l'Université de l’Ontario français, ce projet inclura un travail de communication numérique et médiation culturelle par les étudiant.e.s en cultures numériques. Stéphanie Salgo et Steve Kawe travailleront en étroite collaboration avec les artistes pour développer un dispositif favorisant l'appropriation des œuvres par les publics.